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Musique

50 nuances de l’Arc~en~Ciel – Ce groupe de rock japonais devenu iconique

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Dans le panorama rock des années 1990, il est d’usage de penser que la scène musicale se joue entre les deux mastodontes de l’industrie de cette époque. D’un côté, les États-Unis voient arriver l’émergence du Grunge, d’un son brut et des cheveux sales des membres de Nirvana, Soundgarden, ou de Pearl Jam. Les britanniques quant à eux se familiarisent avec une proposition plus expérimentale, apportée par Radiohead, tout en vivant les dramas du quotidien vécus par Blur et Oasis, qui s’écharpent par médias interposés, pour le plus grand plaisir des tabloïds de la royauté.

Loin de ces agitations, l’Arc~en~Ciel se forme durant la même période au Japon. Plus de trois décennies nous séparent de ses débuts, et le chemin parcouru est vertigineux. L’Arc a réussi à propager son aura au-delà de l’archipel, devenant une icône planétaire et l’un des visages emblématiques du rock japonais.

La composition du groupe, un jeu de chaises musicales

En 1991, Tetsuya, jeune bassiste d’Osaka n’a qu’une aspiration en tête. « Je veux monter un groupe de gens qui place la musique au centre de leurs vies ». Hideto arrive en ville la même année et devient le chanteur d’un groupe de hard rock du coin. La rencontre se fait lors de sessions live où Hideto se produit. Tetsu est vite convaincu du talent d’Hideto, et saisit chaque occasion pour tenter de le rallier à sa cause. Hideto finit par se laisser convaincre par Tetsuya, comprenant qu’il peut créer des projets plus intéressants avec lui. C’est ainsi que l’Arc-en-Ciel apparaît.

Hiro accompagne nos musiciens à la guitare mais quitte prématurément ses nouveaux acolytes quelques mois après. Ken, ami de longue date de Tetsuya, lui envoie une démo sur cassette et rejoint le collectif pour les premiers concerts donnés dans la région de Kanto. En tant que guitariste-parolier, Ken élève rapidement le niveau des chansons de l’Arc, permettant à la formation d’atteindre un tout autre niveau.

Le trio devient rapidement un quatuor avec l’arrivée de Pero dans ses débuts, puis Sakura le remplace derrière la batterie. Quelques années plus tard, une obscure affaire de possession de drogue éloigne Sakura du groupe. Il est remplacé au pied levé par Yukihiro en 1997.

Le quatre majeur se compose comme suit et reste inchangé :

  • Hideto Takarai (Hyde) au chant/guitare/harmonica
  • Tetsuya Ogawa (Tetsu) leader à la basse/chœurs
  • Ken Kitamura à la guitare/chœurs
  • Yukihiro Awaji derrière la batterie
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« Laruku », c’est l’appellation utilisée par les aficionados de la première heure quand il s’agit de faire allusion au rock band. C’est une version abrégée du nom du groupe en katakana, caractères japonais utilisés pour transcrire des mots étrangers.

« Tous les noms anglais de groupe que nous aimions étaient déjà pris, nous avons choisi le français pour être unique. L’esthétique du nom a d’abord retenu notre attention, l’arc-en-ciel signifie l’arc-en-ciel mais aussi qui nous sommes en termes de musique, car notre musique est très diverse »

Hyde indiquera cela à qui veut l’entendre et les foules vont reprendre à tue-tête ces quelques mots de français.

Prophètes en leur pays

De clubs en petites salles, les performances du groupe à l’échelon local sont rapidement remarquées, leur ouvrant les portes des maisons de disques indépendantes. Ki/oon Records, filiale de Sony Music, signe l’Arc-en-Ciel et les accompagne dans leurs projets de 1992 à 2000.

Les deux premiers albums, DUNE en 1993 et Tierra l’année suivante, reçoivent un accueil critique très flatteur. Ces albums composés de titres comme « Blurry Eyes » ou « Voice », sont caractéristiques de « l’Arc-en-Ciel Touch », proposant des textes poétiques, des mélodies accrocheuses, tout en conservant une solide base de rock alternatif.

L’identité visuelle du collectif s’affirme également, au travers d’une esthétique singulière, inspirée du visual kei : costumes et accessoires façon glam punk-gothico-futuriste, coiffures et maquillage excentriques, le tout dans des mises en scène très chorégraphiées. Chacun des musiciens s’est façonné une image à l’esthétique tantôt avant-gardiste, tantôt épurée mais toujours sans fausses notes.

« Je crois qu’on fait partie d’un groupe parce qu’on accepte les différences de styles et d’idées. Les gens un peu spéciaux finissent par monter un groupe. On est tous spéciaux à notre façon » déclare Ken.

Poursuivant sur leur lancée, l’Arc-en-Ciel est prolifique, sortant les albums « Heavenly » en 1995, « True » en 1996 et « Heart » en 1998. Des titres tels que « Honey », « Flower », « Winter Fall », « Caress of Venus », « Stay Away » ou encore « Lover Boy » deviennent des succès commerciaux.

Les quatre fantastiques achèvent la décennie en beauté avec la sortie simultanée de deux disques, « Arc » et « Ray », en juillet 1999, proposant deux salles, deux ambiances distinctes. Des titres tels que « Driver’s High », « HONEY », « Snow Drop » en sont issus. Ces projets témoignent de la capacité de l’Arc à proposer des projets novateurs qui font date. Les ventes suivent là encore et les fans en redemandent, notamment en live.

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Du Nippon Budokan de Tokyo, en passant par le Tokyo Dôme, l’Ajinomoto Stadium, le Saitama Super Arena, le Makuhari Messe à Chiba, l’Osaka-jō Hall d’Osaka ou le Yoyogi National Gymnasium de Tokyo, ces lieux emblématiques deviennent les théâtres privilégiés des performances hors normes de la bande.

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Et l’Arc~en~Ciel s’envola vers d’autres cieux

Au début des années 2000, l’horizon offert par le pays du soleil levant ne semble plus assez vaste pour contenir les ambitions des prodiges.

L’Arc~en~Ciel entre dans le XXIe siècle en rejoignant la maison mère de Sony Music. Le rythme de sorties d’albums reste soutenu avec « Real » en 2000, « Smile » en 2004 et « Awake » l’année qui suit. Des morceaux tels que « NEO UNIVERSE », « STAY AWAY », « READY STEADY GO », « New World », marquent de nouveau les esprits.

Au cours de ces années, l’Arc montre une plus grande polyvalence dans ses compositions, arrangements via l’intégration plus fréquente d’un synthétiseur, de riffs de guitare plus prononcés, et d’envolées plus énergiques dans certains titres.

Les textes d’Hyde abordent des réflexions plus profondes, notamment sociétales. Les opus « Real » et « Awake » naviguent entre le hard rock et le heavy metal, tandis que « Smile » adopte une vibe plus pop rock. Le style de jeu du groupe évolue au gré des concerts et des projets, tout en gagnant en maturité.

De là à dire que le collectif se bonifie comme le bon vin, avec des notes musicales qui se complexifient, il n’y a qu’un pas.

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L’année 2004 voit Laruku se produire loin de ses terres à l’occasion de sa première tournée mondiale, « Smile ». Les passages en Allemagne, aux États-Unis, en France (Avec un concert donné au Zénith de Paris en avril 2005) et en Corée du Sud sont vite sold out, contribuant à renforcer la fan base internationale du groupe.

Le collectif est en mission en 2007 avec la sortie de l’album « KISS », se voulant être une rampe de lancement qui l’installe durablement sur le toit du monde. Ses titres sont calibrés pour devenir des hits en puissance : « Seventh Heaven », « My Heart Draws a Dream », « Daybreak’s Bell », « Pretty Girl » ou « Link ». Bien que le succès soit toujours présent au Japon, les effets escomptés sont plus modestes à l’étranger, notamment aux États-Unis. Ce n’est que partie remise pour ce premier semblant de rendez-vous manqué.

En 2011, le groupe comptabilise deux décennies de carrière et souhaite bien le faire entendre.  « L’Arc~en~Ciel 20th WORLD TOUR 2012 » est annoncé en grande pompe. Cette tournée, débutée en 2012, est l’aboutissement de l’héritage musical de ces vingt dernières années. De nouvelles contrées reçoivent la bande et le quatuor se produit dans des lieux mythiques, tels que le Madison Square Garden de New York en tête d’affiche, l’IndigO2 de Londres situé à l’extérieur de l’O2 Arena, et d’autres grandes salles en Asie et en Amérique du Sud. L’Europe accueille l’Arc lors de différents festivals, avec deux passages remarqués en France à l’occasion de « Rock en Seine » en 2012, et en 2018 lors du « Festival Japonismes » de Paris célébrant la culture japonaise.

L’implication de nos artistes dans des projets artistiques extérieurs à l’Arc ouvre le champ des possibles :

  • Hyde connaît également le succès en solo, s’implique dans le groupe de rock VAMPS, tout en participant à des films et séries ;
  • Tetsu forme le groupe T.R.Y en tant que chanteur et bassiste ;
  • Yukihiro propose ses services en tant que batteur de « Jeune et Adorable » ;
  • Ken participe à des projets musicaux en solo ainsi qu’à d’autres collectifs ;
  • P’unk~en~Ciel est un groupe alternatif formé par les rock stars de l’Arc qui, pour l’occasion, changent de rôle et d’instruments. De 2004 à 2011, ils reprennent leurs propres compositions en leur apportant une touche plus punk-rock, sans modifier les paroles.

L’art visuel, la production musicale, la mode, l’acting etc. Autant de terrains de jeux pour ces musiciens polyvalents.

Après plusieurs années d’activités réduites, l’Arc~en~Ciel revient en 2021 pour célébrer ses trois décennies d’existence. La tournée « MMXX » est la première tournée des grandes salles en huit ans, bien que les dernières dates aient été annulées en raison de la crise sanitaire. C’est également la première tournée organisée autour d’une scène centrale installée dans les salles. Les deux dernières dates se tiennent au Tokyo Dôme les 21 et 22 mai 2022.  

« On a joué une setlist qui représente notre univers sur ces 30 dernières années. Il y avait un match de baseball avant notre concert, on n’a pas eu le temps de monter la scène centrale au Tokyo Dôme par manque de temps » évoque Tetsu

100 000 personnes assistent à ces dernières représentations.

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La vue s’est considérablement dégagée pour l’Arc, son immersion dans la pop culture va lui ouvrir les portes de la postérité.

Génériques, jeux vidéo & co.

« Nous avons toujours aimé les animés. La musique de film animé est également très importante pour nous, donc nous avons décidé de participer. Nous aimons l’animation et la façon dont elle raconte l’histoire avec de la musique. »

« Travailler sur les génériques de jeux vidéo est vraiment intéressant car vous devez créer quelque chose qui correspond à l’histoire du jeu tout en gardant l’essence de la musique de l’Arc~en~Ciel. »

Ces deux extraits d’interview d’Hyde, sensiblement identiques, témoignent de l’engagement de la formation considérant ces collaborations comme de véritables opportunités pour développer leur créativité. L’expression musicale de l’Arc~en~Ciel, liée à des univers de l’imaginaire, offre des émotions nouvelles qui marquent des générations, découvrant le rock band par l’intermédiaire d’un opening, d’un ending, voire d’une bande son. Cette stratégie de contribution à la pop culture participe au rayonnement de l’Arc loin de ses sphères habituelles. À l’instar d’autres artistes adoptant la même ligne de conduite, les otaku et casual gamers se familiarisent avec l’œuvre du groupe, tout en se prenant d’affection pour le J-rock, la J-pop et le visual kei made in Japan.

L'arc en ciel groupe

Parmi les contributions remarquables aux opening et ending d’animés :

  • DNA² en 1994 avec le titre « Blurry Eyes » utilisé comme opening
  • Rurouni Kenshin en 1997, dont la chanson « Niji » est présente comme troisième ending ;
  • Great Teacher Onizuka avec « Driver’s High » en 1999, saisissant toute l’énergie de l’œuvre de Tohru Fujisawa et l’attitude d’Eikichi Onizuka ;
  • L’opening de la saison 3 de Shigeki no Kyojin en 2018, est le fruit d’une collaboration entre Hyde et le groupe X Japan, nommé « Red Swan ».

Même exercice avec les apports vidéoludiques :

  • Le RPG d’Ubisoft Grandia sur Playstation en 1999 et la chanson « It’s the End » pour le lancement commercial du jeu ;
  • La bande originale du film « Final Fantasy : The Spirits Within » en 2001 dont le titre « Spirit Dreams Inside » est présent au générique de fin ;
  • The Legend of Zelda : Twilight Princess en 2006. Le titre « Link » est habilement choisi et se retrouve présent dans tous les spots publicitaires diffusés au Japon à l’occasion du lancement du jeu ;
  • « Drink it Down » en 2008 est utilisée comme thème principal du beat’em all de Capcom, Devil May Cry 4. L’atmosphère du morceau colle parfaitement à l’atmosphère du jeu, voire l’inverse.

Le chemin des succès pluriels de l’Arc s’est étonnamment tracé dans un certain chaos.

La discorde, leur force

« Vers 1999 c’est là qu’on a arrêté de se parler, même quand on avait des idées, on a commencé à se les garder pour nous. Soutenir une idée implique certaines responsabilités, les choses peuvent s’envenimer si quelqu’un d’autre propose une meilleure idée. Si vous vous y opposez, vous devez expliquer pourquoi, on rejette la faute, commence à s’accuser, en essayant de parler de tout ça, ça a envenimé les choses. Chacun réprimait sa créativité par peur de soutenir une idée. Je voulais alors partir du groupe, mais si l’Arc-en-Ciel existe encore aujourd’hui, c’est parce qu’on a surmonté cette période difficile ».

Comme le confie Hyde, l’atmosphère n’a que peu, voire jamais été au beau fixe entre nos virtuoses. Les équipes techniques qui côtoient l’Arc se sont habituées aux interactions très limitées entre les membres. Les musiciens sont rarement ensemble en dehors des répétitions, lives, tournages de clips et obligations médiatiques.

Tetsu apporte son regard sur la situation latente :

« Certains pensent qu’on a tenu toutes ces années parce qu’on ne se parle pas. Il n’y a jamais eu d’incident précis, on a toujours été comme ça. Un technicien fait le tour des membres du groupe pour relever nos idées, on trouve toujours un consensus qui concentre toutes nos envies, c’est notre façon de procéder ».

À l’occasion des tournées, un staff spécifique entoure chaque musicien, jouant les médiateurs entre eux pour trouver des consensus et donner les directions à suivre. Ken quant à lui, considère qu’ils parviennent toujours à partager la vision du son qu’ils souhaitent créer. Yukihiro est souvent le premier et le dernier à arriver aux séances en studio, même les jours de congés, il vient répéter seul. Sa discrétion et son calme contrebalancent avec les personnalités affirmées des trois autres.

Ils partagent néanmoins une chose, l’obsession de conserver leur conception unique de la création musicale. Cette volonté de faire de la musique, couplée aux exigences que chacun des musiciens s’appliquent, permettent l’obtention d’une harmonie et d’un son unique. La véritable identité de l’Arc~en~Ciel semble naître de ce fragile équilibre.

Paroles d’initiés

Julien, également connu sous le pseudo Haltemanga, est un créateur de contenu qui partage son temps entre le Québec et la France. Son histoire avec L’Arc-en-Ciel débute il y a une vingtaine d’années, amorcée par la découverte fortuite du groupe à travers l’opening de GTO diffusé sur Canal+.

Comme beaucoup de jeunes de cette génération, la passion de Julien pour L’Arc-en-Ciel a trouvé ses racines dans cette rencontre providentielle sur la chaîne cryptée. Des premiers téléchargements sur des plateformes pirates de l’époque aux passages réguliers dans le 13e arrondissement, il a enrichi sa collection de CD au fil des années.

« L’Arc-en-Ciel était quelque chose que je n’avais jamais entendu auparavant. J’étais habitué au rock un peu sombre, mais là, c’était plus funky, dansant, rafraîchissant » exprime Julien

« C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il y avait de la musique au-delà des frontières des États-Unis et de la France ».

Il évoque également son exploration de la scène musicale japonaise, passant de la J-pop d’Hikaru Utada au J-rock avec Luna Sea, Dir En Grey, MUCC, X Japan, et bien d’autres. L’Arc~en~Ciel a véritablement ouvert l’accès à cette diversité musicale nipponne, une influence qui n’a jamais quitté Julien.

« C’était une porte d’entrée vers la musique japonaise, et cela ne m’a jamais quitté », précise-t-il.

Julien partage une anecdote de ses débuts, expliquant : « Comme je ne savais pas à quoi ressemblaient les membres du groupe, je téléchargeais les clips sur Kazaa, et cela prenait quatre heures pour en obtenir un ». Il confie aussi son rêve de jouer de la guitare comme Ken, bien que cela ne se soit pas encore concrétisé.

Pour immortaliser son lien avec L’Arc~en~Ciel, Julien apparaît dans l’un des plans filmés lors de la captation live du Zénith de Paris en 2008. Cet événement reste gravé sur DVD et demeure l’un des plus beaux concerts de sa vie. « Vive L’Arc-en-Ciel », conclut-il avec enthousiasme.

Laruku l’éternel

En dépit des réussites, la trajectoire de l’Arc~en~Ciel n’a pas été linéaire, notamment entre ses membres très entourés par des staffs et projets annexes, ne partageant que peu entre eux, en dehors de leur musique.

Ils ont su perdurer, et leurs fans ont toujours répondu présents. C’est peut-être là le secret de leur longévité, des visions créatives qui finissent par s’accorder.

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3 Comments

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