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Tôgen Anki, La légende du sang maudit – Vengeance, Oni et éclaboussures de sang !
Tôgen Anki est un manga de Yura Urushibara. Ce shōnen édité chez Kana dans la collection Dark Kana nous plonge dans un univers où les Oni ne sont plus les méchants, mais les victimes d’une chasse sanglante menée par les Momotaro.



Le Synopsis
Une légende raconte qu’un enfant extrêmement fort serait né d’une pêche et baptisé Momotarô. Lorsqu’il devint assez grand et puissant, ce valeureux guerrier aurait chassé les Oni qui pillaient les villages. Ce héros n’est pas une légende… Tout comme les Oni…
Leurs descendants sont encore parmi nous et la bataille opposait le clan Momotarô au clan des Oni fait rage !
Shiki est un jeune garçon, au sang chaud. Alors qu’il vient de se faire renvoyer de l’école, il prend conscience qu’il possède du sang de Oni. Le clan Momotarô le cherche et veut l’éliminer. la quête de liberté de Shiki et des autres Oni commence…
Mon Avis
Découvert grâce à son récent animé, Tôgen Anki surprend par son audace : il inverse totalement la lecture du conte traditionnel de Momotarô.
Ici, le héros, Shiki, découvre qu’il est un Oni, alors même que son père adoptif était un Momotaro. Quand ce dernier est tué par l’un de ces chasseurs, Shiki se tourne vers ceux qu’on lui avait appris à craindre… pour apprendre à contrôler son sang et s’en servir comme arme. Ce changement de perspective insuffle une vraie originalité : l’empathie se déplace, et soudain les “monstres” sont ceux qu’on pensait connaître.


Un univers violent et visuellement percutant
Ce premier volume ne fait pas dans la demi-mesure. L’action explose à chaque chapitre : affrontements nerveux, découpage dynamique, design soigné… et surtout un sang omniprésent, presque organique, qui devient littéralement une arme entre les mains des Oni. On sent que Yura Urushibara veut marquer les esprits — et il y parvient, du moins visuellement.
L’École Rakshasa, où se forme Shiki, rappelle immédiatement les arènes d’entraînement des shōnen cultes comme Naruto ou Hunter x Hunter. On retrouve aussi cette rivalité typique entre le héros bagarreur et un arrogant. Tout est calibré pour séduire les amateurs de bastons stylisées et d’univers scolaires centrés sur la compétition.


Si le rythme est survitaminé, le scénario garde encore ses influences. Les archétypes sont là : héros impulsif, rival hautain, héroïne au grand cœur… On coche les cases : examen d’entrée, entraînement spécial, pouvoirs à maîtriser… sans forcément réinventer la formule, mais ça nous fait quand même kiffer !
Tôgen Anki ne cache pas sa brutalité. Les combats sont sanglants, les corps mutilés, et certaines scènes flirtent avec l’horreur corporelle. Le fait que le sang devienne une arme est original et cohérent avec le ton dark fantasy.


Le succès du manga a rapidement ouvert la voie à une adaptation animée. Produite par le studio Hibari, elle débutera le 11 juillet 2025, j’ai d’ailleurs eu la chance de pouvoir visionner le premier épisode à Japan Expo. À la réalisation, on retrouve Ato Nonaka, accompagné de Yukie Sugiwara au scénario, Ryōko Amisaki au character design et Kohta Yamamoto à la musique. L’opening sera signé The Oral Cigarettes et l’ending par Band-Maid.
Tougen Anki : Une avant-première explosive à Japan Expo 2025 !

Tôgen Anki est un vrai concentré d’action. Il attire par son parti pris — offrir aux Oni le rôle de victimes plutôt que de bourreaux — et séduit par son style visuel fort… avec encore beaucoup de sang dans les veines. Il coche toutes les cases d’un shōnen fort en action : visuel percutant, rythme rapide, perspective antihéroïque, affrontements de sang. J’ai été conquis par l’animé (et c’est rare que je découvre l’anime avant le manga), je le suis maintenant par le manga !
MA NOTE : 16/20


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