Culture
L’exposition « Jouets, Robots, émergence d’une culture japonaise » – À la poursuite de ses rêves de grand enfant
Par une belle journée d’hiver, l’adulte que je suis s’est rendu avec le petit garçon que j’étais du côté de Versailles, afin de découvrir l’exposition « Jouets, Robots, émergence d’une culture japonaise ».
Le collectionneur derrière ce projet de zinzin n’est autre que Baptiste Caillaud. Acteur et professeur d’art dramatique au Cours Florent, il est le détenteur des plus belles pièces articulées produites à date.
Ce sont plus de 25 années de passion que l’on appréhende dans les vitrines de l’Espace Richaud, soit près de 300 jouets et boîtes d’origines et autant d’histoires derrière ces fabrications.
L’expo met en lumière le rêve de Baptiste, qui s’est étoffé tout au long de ces années, afin de réunir la plus importante collection de France de Robots japonais des années 70-80-90-2000.
« Ces jouets étaient destinés à être manipulés, malmenés, usés, cassés au gré des aventures fictives (…) Ils n’étaient pas destinés à devenir collectors et à finir dans un musée » comme le mentionne Baptiste.
C’est désormais chose faite. Une déambulation s’impose dans les allées du musée.
Mecha Toy Story
Cette visite à une résonance toute particulière en moi, ayant découvert les mechas, ces machines géantes pilotées de l’intérieur, par les protagonistes masqués des Super sentaï adaptés à la sauce américaine, les Power Rangers. Les mégazord de ma jeunesse sont les héritiers de l’ensemble des jouets en présence.
Les merveilles exposées sont composées de véhicules qui roulent, volent ou vont sous l’eau, ayant chacun leur pilote attitré.
Ces parties distinctes, réunies ensemble, forment un super robot. Le colosse en pièces détachables se nomme le Gattai.
Les robots présents dans les œuvres de Go Nagai, les autobots de Transformers, l’Arcadia du Captain Harlock ou encore les Gundam sont le plus régulièrement en un seul bloc.
Un heureux élu, garçon ou fille, se trouve derrière les manettes, positionné confortablement dans son cockpit, pour le manœuvrer. En avant les histoires !
La robothèque en présence réunit les plus grands héros articulés des univers imaginés jusque-ici.
Des différentes ailes arpentées du musée, le grand enfant que je suis pense à toutes les batailles épiques que j’aurai pu mener. Le jeune adulte quant à lui, collectionneur de mangas averti, appréhende la sensation de posséder ce genre de pièces d’exception.
É-missions télé
Les mangas et les séries TV des années 70 sont les véritables rampes de lancement de la commercialisation des machines, vues derrière le petit écran.
Les fabricants de jouets japonais l’ont vite assimilés et vont les produire en série. Ils font en sorte d’être fidèles aux robots présents à la télé, dans les détails et les proportions.
Les manufactures Takatoku, Takemi, Bullmark sont les premiers leaders du marché. La marque Clover détient quant à elle la licence Gundam.
Mazinger-z, Goldorak, les robots géants de Go Nagai sont élaborés par l’entreprise Popy, elle-même acquise par Bandai dans les années 1980.
La qualité des jouets conçus ne cesse de croitre, alliant technicité et accessoires variés. Parcourir les salles du musée, c’est être le témoin privilégié des étapes par lesquelles les concepteurs sont passés, au fil des décennies.
En bandes organisées
Les Super sentaï, se sont des équipes de jeunes, capables de se transformer en héros colorés pour combattre les méchants d’ici et d’ailleurs… Tremblez forces du mal !
Les Robots DX sous forme de Gattai sont étroitement liés aux Super sentaï. Ces séries live portées à la télévision dès le milieu des années 70 par de jeunes comédiens, s’émancipent visuellement des mangas animés, proposés par Osamu Tezuka ou Go Nagai.
Elles font la part belle aux explosions, effets pyrotechniques et monstres en gomme caractéristiques du Tokusatsu.
Des Goranger en passant par les Denjiman ou Bioman, chaque année voit son sentaï nouveau. Près de 50 saisons sont produites, autant d’équipes de super héros et leur lot d’aventures (Et de montures robotisées adaptées en jouets).
Il n’y a pas d’escouade sans robot et la réciproque est vraie. Il en est de même dans cette exposition, avec des collections complètes qui allient escadrons et montures d’aciers.
Au sortir de cette visite, j’ai envie de remercier les artistes japonais pour leurs créations, les fabricants divers et variés qui les ont animés, à toi Baptiste qui les a accumulés et la ville de Versailles qui les expose au plus grand nombre.
Des souvenirs d’antan et de maintenant pour la vie.
Dites, professeur, pourquoi les robots se combattent-ils, alors qu’ils n’ont aucune haine les uns envers les autres ?
Eh bien, je ne le sais pas bien moi-même. Peut-être est-ce la mauvaise conduite des humains qui en est la cause.
Je souhaite qu’une ère nouvelle s’ouvre ou les robots vivront en harmonie et n’auront pas besoin de se battre.
Osamu Tezuka, Astroboy
Exposition « Jouets robots, émergence d’une culture japonaise », du 23 décembre au 25 février 2024 à l’Espace Richaud, 78, boulevard de la Reine à Versailles.
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