Baki : The Grappler – Un tourbillon de testostérone et d’arts martiaux !

Baki: The Grappler est un manga de Itagaki Keisuke, un véritable monument du genre shōnen. Ce récit d’arts martiaux, édité chez Meian, nous plonge dans l’univers impitoyable des combats clandestins, où un jeune prodige, Baki Hanma, cherche à surpasser son père, un monstre de force et de brutalité.

Le Synopsis

Baki, jeune garçon de 13 ans, est un passionné de combats. Son rêve, son obsession : devenir le plus grand combattant tous styles confondus que la planète ait porté ! Il prouvera ainsi qu’il est le digne héritier du démoniaque Yujiro, un combatant dont la réputation monstrueuse n’est plus à faire dans le domaine de la lutte…

Mon Avis

L’une des forces indéniables de Baki réside dans ses scènes de combat spectaculaires. Itagaki Keisuke ne lésine pas sur les moyens pour nous offrir des affrontements viscéraux et dynamiques.

Chaque coup semble porté avec une telle violence qu’on en viendrait presque à ressentir la douleur des protagonistes. Les chorégraphies sont inventives et les techniques martiales variées, et ça offre un véritable spectacle pour les amateurs de baston.

Un festival de castagne

Si les combats sont au cœur de Baki, les personnages sont tout aussi importants. Baki Hanma, avec son visage d’ange et son cœur de guerrier, est un protagoniste attachant, poussé par une soif insatiable de victoires. Mais il est loin d’être le seul à retenir l’attention. Autour de lui gravitent une galerie de personnages aussi excentriques que puissants : son père Yujiro Hanma (DZ), un monstre de force, les combattants de l’arène souterraine, chacun avec ses propres motivations et ses techniques dévastatrices.

Baki the Grappler ne se contente pas d’être un simple manga de baston. Il explore des thèmes plus sombres comme la violence, la soif de pouvoir et la quête d’identité. L’univers du manga est impitoyable, où les plus faibles sont broyés et où la survie du plus fort est la seule loi. Ce côté sombre, tout en contrastant avec l’aspect spectaculaire des combats, apporte une profondeur intéressante au manga.

Baki the Grappler est un véritable classique du manga d’arts martiaux. Son succès s’explique par son mélange unique d’action, de personnages charismatiques et d’un univers sombre et fascinant. Bien que certains aspects puissent paraître exagérés ou caricaturaux, il n’en reste pas moins une œuvre marquante qui a inspiré de nombreuses générations de lecteurs.

Ayant à la base connue l’œuvre avec l’animé, cette édition Perfect et grand format, avec quelques pages en couleur, signé Meian sublime l’œuvre et propulse ce manga de baston à ce qui est, pour moi, un des plus grands manga du genre, intense, et ultra prenant !

Baki the Grappler a indéniablement laissé une empreinte significative sur le paysage du manga, particulièrement dans le genre des arts martiaux. Son influence se ressent dans de nombreux titres postérieurs, tant au niveau des thèmes abordés que des codes visuels et narratifs.

Le manga a également présenté une multitude d’arts martiaux, du karaté au jiu-jitsu brésilien en passant par des techniques plus obscures. Cette diversité a ouvert la voie à une exploration plus large des différentes disciplines martiales dans le manga.

Un manga d’arts martiaux intense et sans concession ! Vous cherchez un manga où les muscles explosent plus vite que les combinés ? Alors Baki est fait pour vous ! Préparez-vous à une avalanche de testostérone, des combats à couper le souffle et des personnages aussi excentriques que puissants. Attention cependant, vous risquez de développer une addiction aux pompes et aux tractions après avoir lu ce manga ! Un véritable coup de cœur !

MA NOTE : 18,25/20