Mangas
C’est de l’Amour, Crois-Moi ! – Une romance lycéenne tendre, fraîche et pleine de nuances
C’est de l’Amour, Crois-Moi ! est un manga de Momo Fujimomo. Ce shojo édité chez Kana nous plonge dans la rencontre inattendue entre une élève modèle et un loubard au grand cœur, où deux contraires s’attirent jusqu’à bouleverser leurs certitudes…



Le Synopsis
Risa Amakawa est une lycéenne dont la devise est « dans la vie, il faut se débrouiller par soi-même ». Incapable de demander Risa Amakawa est une jeune lycéenne très studieuse qui n’aime pas dépendre des autres. D’un naturel solitaire, elle ne manque pourtant pas d’aider les autres, comme Zen, un délinquant qui semble tout juste sorti d’une bagarre. Zen, très fier, refuse poliment l’aide de de Risa. Mais ce premier contact n’est évidemment que le début de leur histoire !
Malheureusement pour Risa, cette rencontre semble aussi être le point de départ de problèmes avec des bandes rivales ! Pourtant, même dans la panique, elle s’évertue à vouloir régler ses problèmes toute seule !
Zen arriver a-t-il à briser cette carapace qu’elle s’est forgée ? Risa laissera-t-elle Zen entrer dans son monde ?l’aide aux autres, elle ne se sépare jamais de son sac très lourd. Un jour, elle sauve, par hasard, un jeune homme blessé aux airs de yankee japonais, Zen Ôhira. Ce dernier lui annonce qu’il veut lui rendre son bienfait ! Au début, Risa refuse, mais en voyant Zen accourir dans toutes les situations, elle commence à le percevoir différemment…

Mon Avis
Si le synopsis m’a immédiatement tapé dans l’œil, c’est surtout la mention du jeune homme aux allures de yankee qui m’a convaincu. J’aime varier mes lectures, et ce mélange entre romance lycéenne classique et ambiance furyo (en toile de fond vraiment) avait quelque chose d’assez intriguant. Et honnêtement, cette intrigue tient justement largement ses promesses.
Le manga débute avec Risa Amakawa, une lycéenne sérieuse, droite, incapable de demander de l’aide et qui porte, au sens propre comme au figuré, un sac bien trop lourd pour elle. Sa devise est simple : « dans la vie, il faut se débrouiller par soi-même ».
Pourtant, tout bascule le jour où elle tombe sur Zen Ôhira, un lycéen blessé, laissé pour mort après une bagarre. Alors que tout le monde détourne le regard, elle s’arrête, l’aide, et lui sauve probablement la vie. Ce geste complètement désintéressé marque profondément Zen, qui décide de lui “rendre l’appareil”… à sa manière.


On a une dynamique entre les deux personnages qui fonctionne parfaitement !. Fujimomo inverse totalement les archétypes : Risa n’a rien d’une héroïne fofolle ou extravertie ; elle est pincée, distante, rigoureuse, presque trop adulte pour son âge. Quant à Zen, malgré son look de yankee, sa moto et ses sales notes, il n’a rien d’un bad boy toxique : il est candide, respectueux, naïf en amour, presque solaire. Un contraste qui donne beaucoup de charme à leurs interactions et rend chaque rapprochement d’autant plus touchant.


Le plus intéressant, c’est que l’autrice traite cette romance avec plus de finesse et de maturité que dans ses précédents titres. On sent une évolution dans son trait, plus doux, plus affirmé, et dans sa manière de construire les scènes. Oui, les codes du shojo lycéen sont présents : le chaton à sauver, la balade en moto, le groupe rival, les rougissements à répétition. Tout est prévisible… mais ça marche. Parce que Fujimomo sait jouer de cette familiarité avec malice, en injectant de la tendresse, de la sincérité et une vraie douceur dans chaque chapitre.
Ce premier tome s’attarde aussi sur la solitude de Risa. On comprend vite que son indépendance extrême n’est qu’une façade ; elle s’est imposé un mode de vie impossible pour ne dépendre de personne. Zen, en la bousculant gentiment, devient le premier à percer cette carapace. Et même s’il l’embarque dans un univers de loubards et de bagarres qui ne lui ressemble pas du tout, il le fait toujours avec respect et bienveillance. Sa bande de potes, un peu fofolle mais jamais méchante, apporte d’ailleurs une fraîcheur inattendue.


Visuellement, le manga est agréable, doux, fluide, avec un trait qui a gagné en maturité. Ça se lit sans effort, avec ce petit charme qui fait qu’on tourne les pages en souriant, curieux de voir comment ces deux opposés vont continuer à se rapprocher.
C’est de l’Amour, Crois-Moi ! s’impose donc comme une nouvelle jolie pioche du catalogue shojo de Kana : tendre, mignon, efficace et porté par un duo qui fonctionne à merveille. Rien de révolutionnaire, mais une série shojo vraiment solide, attachante, et qui donne envie de suivre Risa et Zen plus longtemps.
MA NOTE : 15/20
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