Connect with us

Société

Des loups géants ressuscités : Colossal Biosciences recrée le « loup terrible » de l’ère glaciaire

Published

on

Le futur, c’est maintenant. La société américaine Colossal Biosciences vient de faire sensation en annonçant avoir « ressuscité » une espèce disparue depuis plus de 10.000 ans : le Canis dirus, plus connu sous le nom de « loup terrible ». Ce super-prédateur mythique de l’ère glaciaire, popularisé par la série Game of Thrones, revient à la vie sous une forme génétiquement modifiée grâce à des techniques de clonage et d’édition de l’ADN.

Un exploit scientifique digne de la science-fiction

L’opération repose sur un mélange de biotechnologie de pointe et de génétique ancienne. Les équipes de Colossal ont extrait de l’ADN prélevé sur une dent vieille de 13.000 ans et un crâne de 72.000 ans, puis ont modifié des cellules de loup gris pour intégrer les gènes du loup éteint. Les embryons créés ont ensuite été implantés dans des chiennes domestiques, donnant naissance à trois louveteaux surnommés Romulus, Remus et Khaleesi — un clin d’œil à la Rome antique et à la pop culture.

Résultat : des loups blancs massifs, vivant désormais dans un sanctuaire ultra-sécurisé de 800 hectares, et constamment surveillés.

Vers un avenir peuplé d’espèces disparues ?

Pour Colossal, cette prouesse dépasse le simple exploit technologique. L’entreprise, déjà engagée dans des projets visant à ressusciter le mammouth laineux ou le dodo, affirme que cette percée pourrait servir la préservation de la biodiversité, en permettant de restaurer ou de renforcer des espèces menacées.

Elle a d’ailleurs annoncé avoir également cloné quatre loups rouges, une espèce aujourd’hui en danger critique d’extinction.

Une prouesse qui divise la communauté scientifique

Mais cette perspective ne fait pas l’unanimité. Certains experts, comme la paléontologue Julie Meachen, doutent que les animaux créés soient de véritables loups terribles. D’autres s’inquiètent des risques éthiques et biologiques. Le bioéthicien Robert Klitzman évoque les dangers pour les mères porteuses et les potentielles dérives si ces manipulations devenaient incontrôlables :

« On pourrait créer un loup deux fois plus féroce. On pourrait créer un super loup, ou un super rat, ou une super souris, si l’on joue avec des souris ou des rats, par exemple, qui dévorent tout ce qui passe sur leur passage », ajoute-t-il.

Même scepticisme du côté du philosophe Christopher Preston, qui questionne la pertinence écologique de réintroduire de tels animaux dans la nature : « Quel rôle exact vont jouer ces nouveaux prédateurs dans notre monde actuel ? »

« Il faut être prudent lorsqu’on joue avec les gènes »


Un loup blanc qui renaît des glaces grâce à la science : miracle ou folie ? La frontière semble aujourd’hui plus floue que jamais.

🫀 Founder Kazoku , anciennement skendolero.fr. ⛩️ Travel - Japon - Manga

Continue Reading
Click to comment

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

TOP ARTICLES