Festival d’Angoulême 2025 : découvrez le palmarès de cette édition

L’édition 2025 du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême vient de livrer son verdict, célébrant une fois de plus le meilleur du neuvième art. Parmi les artistes récompensés, Luz, Romain Renard et Alix Garin se distinguent avec des œuvres marquantes. Retour sur un palmarès qui met en lumière la diversité et la richesse de la bande dessinée contemporaine.

Luz décroche le Fauve d’or avec Deux filles nues

La plus haute distinction du festival, le Fauve d’or du meilleur album, a été attribuée à Luz pour son ouvrage Deux filles nues (Albin Michel). L’auteur, connu pour son trait incisif et son regard acéré sur la société, signe ici un récit intime et puissant, qui explore les thèmes du désir, de la liberté et de l’identité avec une sensibilité rare.

Romain Renard et Alix Garin à l’honneur

Romain Renard a été récompensé par le Fauve polar SNCF pour Revoir Comanche (Le Lombard). Plongeant dans une Amérique des grands espaces marquée par ses fantômes, l’auteur livre un polar crépusculaire d’une intensité narrative et graphique remarquable.

De son côté, Alix Garin a conquis le public avec Impénétrable (Le Lombard), qui décroche le prix du public France Télévisions. Une reconnaissance qui témoigne de l’écho profond de cette œuvre, mêlant justesse émotionnelle et sens du récit.

Un palmarès éclectique pour une édition marquante

En plus de ces distinctions phares, le jury a salué d’autres œuvres majeures qui ont marqué l’année :

• Prix du patrimoine : Come over come over de Lynda Barry (Ça et là), qui célèbre une œuvre culte de la bande dessinée indépendante américaine.
• Prix révélation : Ballades de Camille Potte (Atrabile), un premier album qui impose une signature graphique et narrative prometteuse.
• Fauve des lycéens : Contes de la mansarde d’Iris Pouy et Elizabeth Holleville (L’Employé du Moi), une œuvre gothique captivante qui séduit les jeunes lecteurs.
• Prix Eco-Fauve : Vert de rage, les enfants du plomb de Sébastien Piquet et Martin Boudot (Michel Lafon), qui met en lumière un scandale environnemental poignant.
• Prix jeunesse : Retour à Tomioka de Michaël Crouzat et Laurent Galandon (Jungle), une œuvre sensible qui explore l’histoire et la mémoire.
• Prix spécial du jury : Les météores, histoires de ceux qui ne font que passer de Tommy Redolfi (Delcourt) et En territoire ennemi de Carole Lobel (L’Association).
• Prix de la bande dessinée alternative : Hairspray Magazine et Fanatic Female Frustration, mettant en avant l’audace et la créativité des publications indépendantes.
• Prix de la série : Dementia 21 vol. 2 de Shintaro Kago (Huber), un chef-d’œuvre du manga d’horreur et de surréalisme.

Avec ce palmarès, le Festival d’Angoulême 2025 confirme son rôle de révélateur de talents et de défenseur de la bande dessinée sous toutes ses formes, des récits intimes aux fresques historiques, en passant par le polar et la science-fiction. Une édition riche en émotions, qui reflète la vitalité du 9e art et son impact toujours grandissant sur la culture contemporaine.