Hogwarts Legacy : est-il le jeu tant attendu par les fans d’Harry Potter ?

Si vous êtes fan du plus célèbre sorcier à la cicatrice comme moi, vous n’êtes sûrement pas passé à côté du jeu Hogwarts Legacy. Celui-ci est sorti en février 2023 et a marqué une petite révolution dans l’univers de J.K Rowling. Un jeu en monde-ouvert était clairement le meilleur moyen d’exploiter le potentiel de cette licence et c’est ce qu’a fait le studio Avalanche Software. Mais quelques mois après sa sortie, il temps de faire le point sur Hogwarts Legacy !

Le jeu suit l’aventure d’un ou d’une sorcière (selon le joueur) qui arrive directement en cinquième année dans le Poudlard des années 1800. Vous l’aurez compris, celui-ci se déroule donc bien avant les deux sagas de J.K Rowling : Harry Potter et Les animaux fantastiques. On incarne un personnage doté d’une magie ancienne et peu connue qu’on va apprendre à développer au sein de l’école de sorcellerie. Au programme : cours de sortilèges, préparation de potions, aide aux créatures fantastiques et bien d’autres épreuves… Mais, notre magie est convoitée par les Gobelins ainsi que les mages noirs afin de détruire le monde des sorciers.

En soit, le scénario s’annonce classique, mais se démarque car il ne suit pas l’histoire des livres d’Harry Potter. Si vous êtes amateurs de jeux vidéos (en plus d’être fans de la licence), vous aurez remarqué que les jeux proposés jusqu’à présent sont très souvent à thème du sorcier à la cicatrice.

Sauf que cette fois-ci, on a le bonheur de jouer une toute nouvelle histoire et ça, c’est un vrai point positif selon moi !

Une réussite visuelle et immersive

La première chose qui m’a frappé dans Hogwarts Legacy c’est sa puissance graphique. Le jeu est magnifique et offre une expérience visuelle incroyable. Ainsi, ce fut un plaisir de se balader à travers Poudlard pour en explorer les recoins ! La première phase du jeu se concentre sur la découverte de l’école, de ses cours et de ses environs… En effet, au cours du jeu, vous aurez accès à des endroits que vous connaissez évidemment comme la forêt interdite ou encore Pré-au-lard. Mais comme le jeu ne fait pas les choses à moitié, il vous permettra de découvrir un monde bien plus vaste grâce à son aspect open-world !

La quête principal se met petit à petit en place. On est pris sous l’aile du mystérieux professeur Fig qui nous informe de la potentielle rébellion d’un groupe de gobelins mené par le terrible Ranrok ! D’un autre côté, c’est un personnage dont le nom fait extrêmement plaisir à voir qui suivra notre parcours scolaire et évaluera nos aptitudes : la directrice adjointe, Matilda Weasley. Tout au long du jeu, on va également faire la rencontre de plusieurs camarades qu’on va suivre dans leurs aventures : Natsai Onai, une Gryffondor qui a soif de justice; Poppy Sweeting, une élève altruiste fascinée par les animaux magiques, ou encore Sebastian Pallow, un serpentard cachant un lourd secret familiale.

Les quelques cours auxquels on assiste sont vraiment prenants et on en redemande encore ! Malheureusement, j’ai trouvé que ce contenu manquait un peu au jeu. Si Hogwarts Legacy nous vend une expérience d’étudiant, la phase scolaire s’évanouit trop vite à mon goût et j’avoue en avoir été déçue !

Le point noir de Hogwarts Legacy

On va parler de choses qui fâchent. Si dans le globalité, Hogwarts Legacy est prenant dès le début et nous en met plein les yeux, les problèmes arrivent assez vite. Au bout d’une douzaine d’heures, on commence à avoir fait le tout du bestiaires : Gobelins, mages noirs et autres créatures maléfiques comme des troll… une certaine redondance s’installe. Pour rester côté ennemi, la quête principale, qui au début avait piquait ma curiosité, nous propose sans arrêt les fameux gardiens de Pensine. Le gameplay devient vite lassant alors qu’on les affronte pour la dixième fois…

Alors que la main quest me semblait un peu lente et que les quêtes secondaires s’avèraient assez répétitives, je me suis dirigée vers le contenu de l’open-world. Entre les pages du guide du sorcier, les tables d’astronomies ou encore les épreuves de Merlin, il y a clairement de quoi faire ! Pourtant, je sentais que le jeu me forçait un peu la main notamment pour ces épreuves qui avaient pour but d’améliorer l’inventaire. On se retrouve donc presque obligé de les faire si on ne veut pas se retrouver devant un coffre en pleine exploration qu’on ne peut pas ouvrir par manque de place.

Hogwarts Legacy, qui se voulait un jeu open world avec des possibilités infinies finit par pâtir de ce qu’il pensait être un atout. J’ai eu l’impression que le jeu avait été rallongé artificiellement pour faire durer encore et encore sans but fixe. Mon expérience à ce moment est donc assez brouillonne. Je ne comprends pas vraiment où le jeu vaut en venir. Et en grande fan de Harry Potter et ayant attendu avec impatience ce jeu, évidemment, je suis un peu déçue. Comme beaucoup de joueurs (dont vous faites peut-être partis), j’ai fini par drop le jeu.

Un bilan en demi-teinte

Après une pause qui s’est avérée essentielle, j’ai pris plaisir à reprendre la manette pour terminer le jeu. J’ai notamment revu mes attentes histoire de mieux coller à ce que proposait Hogwarts Legacy. La dernière partie de la main quest a d’ailleurs été un vrai régal grâce à un nouveau type de contenu que j’ai beaucoup apprécié ! J’ai pris un grand plaisir lors de la partie sur les reliques de la mort où la mécanique de gameplay change un peu, ainsi que lors du combat final contre Ranrok que j’ai trouvé vraiment challengeant !

Hogwarts Legacy est un petit bijou visuel qui vous plongera au coeur de cet univers qu’on aime tant, mais selon moi, il présente quelques lacunes. Au final, les soucis ne sont pas nombreux mais ont un peu gâchés mon expérience. Avec quelques améliorations, il pourrait vraiment se hissé au rang d’un très bon jeu. Mais, je tiens à préciser que pour un jeu à licence, il se démarque clairement et ravira sûrement tous les fans d’Harry Potter ! Donc mon avis reste plutôt positif dessus, et j’ai vraiment aimé mon parcours sur le jeu malgré les petits couacs. Voilà pourquoi je recommanderai le jeu aux adeptes de la licence de J.K Rowling mais je serais un peu plus frileuse en ce qui concerne les gamers.