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Kagurabachi Kagurabachi

Coups de coeur

Kagurabachi – La Forge de la Vengeance et du Sang

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Kagurabachi est un manga de Takeru HOKAZONO. Ce shonen édité chez Kana nous plonge dans un manga sombre, tranchant et impitoyable, qui s’inscrit dans la lignée des récits où vengeance et sorcellerie se croisent dans un tourbillon de lames ensorcelées et d’affrontements sans pitié..

Le Synopsis

Aspirant forgeron, Chihiro travaille chaque jour aux côtés de son père. De nature taciturne, il est tout l’opposé de son paternel, un homme qui a toujours le mot pour rire. Ils avaient tout pour vivre heureux… jusqu’à cette terrible tragédie.

Désormais, leur belle relation est tachée de sang, et leur bonheur est à jamais perdu. Consumé par la haine, Chihiro est aujourd’hui animé par une détermination sans faille…

Mon Avis

Depuis son apparition dans le Weekly Shonen Jump, Kagurabachi de Takeru Hokazono a su enflammer la toile, attisant la curiosité des lecteurs bien avant sa sortie officielle en France. Présenté comme un shonen sombre, tranchant et impitoyable, il s’inscrit dans la lignée des récits où vengeance et sorcellerie se croisent dans un tourbillon de lames ensorcelées et d’affrontements sans pitié. Mais derrière le phénomène, que vaut réellement ce premier tome ?

L’histoire d’un sabre, d’un fils, d’une promesse brisée

Chihiro Rokuhira est le fils d’un forgeron légendaire, dont l’art de créer des lames dépasse l’entendement. Enfant prodige, il suit avec ferveur les enseignements de son père, rêvant du jour où il pourra lui aussi concevoir des katanas capables d’écrire l’histoire. Mais son destin bascule brutalement quand une mystérieuse organisation réduit son monde en cendres, lui arrachant tout ce qu’il chérissait. Désormais seul, rongé par la douleur et la rage, Chihiro n’a plus qu’un objectif : traquer ceux qui ont détruit sa vie et récupérer les sabres volés, des armes imprégnées d’une magie interdite.

Kagurabachi planche manga

Ce récit de vengeance, s’il peut sembler classique, est sublimé par l’univers mis en place par Hokazono. Entre sociétés secrètes, sorcellerie et combats où les sabres sont bien plus que de simples armes, Kagurabachi insuffle un vent de mysticisme à son intrigue, rappelant des œuvres comme Bleach ou Demon Slayer, tout en y ajoutant une intensité visuelle qui lui est propre.

Un graphisme percutant et une narration rythmée

Si le manga a tant fait parler de lui, c’est aussi grâce à sa direction artistique. Hokazono, admirateur de Masashi Kishimoto (Naruto), parvient à capturer l’essence du shonen nerveux avec un découpage percutant et des combats d’une fluidité impressionnante. Les scènes d’action sont travaillées pour donner un véritable impact, que ce soit dans l’animation des mouvements ou dans la mise en scène de la violence. Kagurabachi n’épargne ni le sang ni les démembrements.

Kagurabachi planche manga

Ce premier volume fait aussi preuve d’une narration bien pensée. En jonglant habilement entre flashbacks et présent, Hokazono construit la tension dramatique autour de Chihiro, nous faisant ressentir tout le poids de sa vengeance. L’introduction est immersive, nous laissant le temps de comprendre la relation père-fils et l’importance de la forge avant de nous plonger dans un changement d’ambiance brutal, où le jeune homme n’est plus qu’un survivant consumé par la haine.

Ce premier volume est une réussite incontestable pour les amateurs du genre. Kagurabachi frappe fort, tant dans ses scènes de combat que dans sa mise en scène de la souffrance et du devoir. Si vous aimez les shonen où les sabres résonnent avec des forces occultes, où la vengeance guide une lame affûtée par la haine, alors ce manga mérite toute votre attention. Un début tranchant, au propre comme au figuré, qui promet de faire encore couler beaucoup d’encre… et de sang. Un véritable coup de cœur !

MA NOTE : 18/20

🫀 Founder Kazoku , anciennement skendolero.fr. ⛩️ Travel - Japon - Manga

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