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Ciné & Séries

La Légende d’Ochi – Un Retour en Enfance Enchanteur !

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La légende d’Ochi est le premier film du réalisateur Isaiah Saxon, et pour une première il met la barre plutôt haut ! Le réalisateur nous embarque dans un récit fantastique à la fois réaliste et enchanteur. Un film aux inspirations multiples qui saura enchanter les petits comme les plus grands.

Le Synopsis

L’histoire se déroule dans un village isolé des Carpates, en Europe centrale. Le père de Yuri l’a élevée dans la crainte des Ochis, des créatures mystérieuses de la forêt. Alors que le but de son père et de ses disciples est de traquer ces créatures, tout va basculer.

Un jour, elle tombe sur un bébé Ochi blessé et perdu. Yuri décide alors de le ramener auprès des siens. Commence alors une aventure extraordinaire et la découverte des secrets de la forêt.

Mon avis

Les premiers plans donnent le ton. La légende d’Ochi va nous en mettre plein les yeux. Plan large, focus sur de vastes paysages. Isaiah Saxon nous plonge directement dans ce village rustique des Carpates et nous emmène vivre les aventures de ses protagonistes.

On accompagne alors Yuri dans sa mission, défiant avec elle son père, ses entraves et relevant les défis qui lui seront soumis.

Dans ce récit, le réalisateur souligne avec brio le passage de l’enfance à l’adolescence, les difficultés des liens entre parents et enfants mais aussi l’importance de se construire. En accompagnant Yuri dans sa quête des Ochis, nous sommes surtout à ses côtés dans sa quête d’elle-même.

Si le synopsis peut sembler assez classique, on assiste à un film contemplatif et profond brillamment sublimé par la réalisation et son casting.

Un retour aux sources cinématographiques

Beaucoup iront sûrement voir ce film pour William Dafoe, qui d’ailleurs est excellent dans son rôle, ou pour Finn Wolfhard, mais vous découvrirez bien plus. Avec son esthétisme des années 80-90, La légende d’Ochi m’a rendu nostalgique des films de notre enfance.

Des airs d’E.T, des Gremlins ou encore d’Un voyage sans fin, tant dans le récit que dans l’esthétisme du film. On sent qu’Isaiah Saxon a souhaité rendre hommage à ces classiques.

En dehors de l’inspiration, c’est aussi un retour aux procédés créatifs de ses années. Exit la créature réalisée tout en CGI, ici, le bébé Ochi est une marionnette qui prend vie grâce à 5 marionnettistes.

Le réalisateur a su mélanger avec brio les techniques cinématographiques d’avant avec la numérisation, pour nous proposer un film réaliste avec un charme bien à lui.

Un film contemplatif

Isaiah Saxon nous propose un film contemplatif et ce, à bien des égards. Sound design, cadrage, hors-champs, dialogues tout est calculé au millimètre pour nous immerger dans les Carpates.

La direction photographique instaure toute l’ambiance du film. On contemple les paysages et devine les émotions des personnages avec la maîtrise des plans. Des plans qui sont souvent très esthétiques.

Les hors-champs sont utilisés à bon escient, renforçant même certaines scènes.
Et que dire du sound design, c’est tellement maîtrisé qu’on pourrait presque se passer de dialogues.

Il vient soutenir les émotions des personnages, instaurer le climat et sublimer les paysages.

Clin d’œil à Miyazaki ?

L’une des forces de La légende d’Ochi, c’est cette plongée dans la nature sauvage des Carpates.

La réalisation sublime la simplicité de la beauté de la nature. Ce qui nous rappelle forcément un grand réalisateur … Hayao Miyazaki (d’ailleurs si vous souhaitez connaître les lectures de Miyazaki, c’est par ici !) .

Tout comme le réalisateur japonais, Isaiah Saxon met la nature au centre du film. Le message est fort, mieux comprendre la nature pour la protéger.

Une autre similitude avec le génie des studios Ghibli, le choix de mettre une fillette comme personnage principal.

Yuri est forte, déterminée et refuse l’aide des autres, même de Petro. Un caractère qui rappelle fortement celui de San ( Princesse Mononoké) ou encore Kiki (Kiki, la petite sorcière).

Malgré quelques longueurs, Isaiah Saxon nous offre un très beau premier film poétique et visuel. Si vous aussi vous souhaitez rencontrer les Ochis, ça se passe en salle à partir du 23 avril !

MA NOTE : 15,5 /20

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