Le Club Anim’ #3 – Terror in Resonance

Le mois dernier on vous parlait de Kotaro en solo proposé par Mimi Voxographe. Cette fois-ci c’est Blablamanga qui nous emmène à la découverte de Terror in Resonance.

Les membres du Club Anim’

La série en 11 épisodes est disponible sur Apple TV et sur ADN

Synopsis

Un jour d’été, une bombe explose soudainement au centre de Tokyo et les coupables de cet acte terroriste ne sont autres que deux jeunes adolescents se faisant appeler « Sphinx« .
Mais cet événement n’est que le prélude d’un énorme jeu lancé par ce même duo, impliquant la population japonaise toute entière…

Les avis de nos chroniqueurs

L’avis de BlaBlaManga

Terror in Resonance est une œuvre d’une puissance rare, à la fois audacieuse, sensible et profondément humaine.
Son intrigue captive par son intelligence, son mystère et sa capacité à maintenir une tension constante sans jamais céder à la facilité.
Chaque épisode dégage une atmosphère unique, empreinte de mélancolie et de poésie urbaine.

Les personnages de Nine et Twelve marquent durablement par leur complexité, leur fragilité et leur silence chargé de sens.
La narration avance avec élégance, laissant au spectateur l’espace de ressentir plutôt que de simplement comprendre.
La mise en scène est d’une précision remarquable, alternant plans contemplatifs et séquences d’une intensité saisissante.

Tokyo devient un personnage à part entière, froide, immense, mais étrangement belle.
L’OST de Yoko Kanno sublime chaque scène avec une émotion brute et intemporelle.
La musique ne se contente pas d’accompagner l’image, elle la transcende.
Chaque note amplifie la tristesse, l’urgence et l’espoir fragile qui traversent la série.
Shinichirō Watanabe livre ici un travail d’auteur d’une grande maturité artistique.

Sa réalisation impose un rythme maîtrisé, respectueux du silence et du regard.
Il parvient à traiter un sujet grave avec une délicatesse et une justesse rares dans l’animation.
L’ensemble forme une expérience immersive, intense et profondément marquante.
Terror in Resonance s’impose comme une œuvre mémorable, émouvante et résolument exceptionnelle.

L’avis de Tiff_no_sekai

Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir dans Terror in Resonance. Mais tout est nuances de gris. Les méchants, ne sont pas méchants et vice versa. C’est bien plus compliqué que ça et c’est ce que j’aime dans cet animé.

Il s’agit pour moi d’un second visionnage, et comme la première fois, l’animé m’a laissé une forte impression. On s’attache à notre trio, on se prend d’affection pour Nine et Twelve au passé bien compliqué. J’aime beaucoup le lien entre Nine et Twelve ainsi que la dynamique mise en place avec Risa. On a un trio attachant qu’on a pas envie de voir mal finir.
D’ailleurs, tous les personnages sont bien construits et mention spéciale pour l’inspecteur Shibazaki, le roi de l’animé.

On nous propose une animation efficace et rythmée. Visuellement, la série est ultra qualitative, avec un chara-design léché. Niveau scénario, idem c’est du grand art, on se laisse absorbés par l’enquête et ses nombreuses références au mythe d’Œdipe.

En bref pour moi Terror in Resonance, c’est un savant mélange d’action, de suspens et d’humanité. Si vous ne l’avez jamais vu foncez, on ne voit pas passer les 11 épisodes.
Et à savoir c’est signé Shin’ichirō Watanabe (Cowboy Bebop, Samourai Champloo…) donc en même temps vous me ferez signe quand il a un loupé !

L’avis de « L’avis de Ben »

J’ai passé un vrai bon moment devant, malgré ses soucis évidents.
Dès les premiers épisodes, l’anime m’a eu son ambiance froide, mélancolique, presque hypnotique. La réalisation est propre, parfois même pépite, avec une mise en scène qui m’a rappelé le cinéma.
La musique joue un rôle majeur et renforce tout le temps l’émotion, au point de devenir l’un des point clé du récit. Les thèmes abordés sont forts

Malgré tout ses défauts, l’expérience reste forte et mémorable.
Ce n’est pas un anime parfait, mais c’est une œuvre qui touche, audacieuse et qui tente quelque chose.
Et rien que pour ça, mon visionnage en valait clairement la peine.

L’avis d’Agil’s

Et c’est un 6/10 pour Terror in resonance, Un anime que j’avais vu il y a fort longtemps et qui, honnêtement, a pris un tout autre sens maintenant que j’ai grandi.
Il m’avait marqué par son opening à l’époque, mais son histoire, je ne l’avais clairement pas entièrement comprise.
Aujourd’hui, après un revisionnage, je comprends bien mieux les enjeux et je me suis régalé à le re-regarder encore une fois ~

Bref, un anime à regarder quand on a un esprit un peu plus mûr que celui d’un jeune homme de 17 ans 👌

L’avis de Laraa

Terror in Resonance est un thriller psychologique intense qui suit deux adolescents défiant Tokyo à travers des attentats aussi mystérieux que symboliques. Derrière cette façade se cache une critique sombre du système et de ses dérives. Avec son ambiance pesante, sa mise en scène soignée et ses jeux de stratégie, l’anime dégage une vraie vibe à la Death Note que j’ai personnellement beaucoup apprécié , notamment dans l’affrontement intellectuel avec la police. Une œuvre courte, marquante, et idéale pour les amateurs de récits sombres et réfléchis

C’est le genre d’œuvre que l’on regrette d’avoir terminée, tant on aimerait pouvoir la découvrir à nouveau. Je le recommande sans hésiter, que l’on soit fan d’animation japonaise ou non.

L’avis de Robyn

Terror in Resonance est un anime intéressant, beau et stylisé, pas très long, qui se distingue par son ambiance sombre et sa bande-son marquante.
Je recommande de découvrir avec seulement 11 épisodes, parfait pour une expérience intense et mémorable.

L’avis de MimiVoxographe

J’ai été très prise par les premiers épisodes, je n’ai rien à dire sur le graphisme que je trouve vraiment beau. La musique est époustouflante, l’un des grands points fort de l’anime à mes yeux !
Les actes radicaux et mystérieux des protagonistes m’ont intrigué et m’ont fait accroché à l’histoire. Mais j’ai perdu le fil sur les intentions ou présence de certains personnages.
Le terrorisme est un sujet plutôt délicat, l’animé le présente étonnement avec poésie avec le visuel et les musiques. Puis on apprend les raisons vers la fin, je n’ai pas compris au premier abord et je me pose toujours des questions. Je reste perplexe pour la fin. Néanmoins, j’ai passé un bon moment.

L’avis de Cœur de Manioc

Terror in Resonance installe dès les premières minutes une ambiance tendue et envoûtante. L’atmosphère est marquée par un mélange de mélancolie et d’urgence, portée par la mise en scène impeccable de Shinichirō Watanabe. L’animation, signée MAPPA, est à la fois élégante et précise, avec un soin particulier apporté aux environnements urbains qui jouent un rôle essentiel dans l’identité de la série.

Visuellement, l’anime impressionne par sa maîtrise des compositions et de la lumière. Les scènes d’action sont nettes, lisibles, et superbement rythmées, tandis que les moments plus calmes bénéficient d’un sens du détail rare. L’accompagnement musical de Yoko Kanno sublime le tout : ses morceaux donnent une profondeur unique aux émotions et à la tension narrative.

Sur le plan scénaristique, la série reste volontairement concise. Elle suit principalement le duo énigmatique formé par Nine et Twelve, dont les motivations se dévoilent progressivement. Pas de détour inutile : chaque épisode révèle une pièce du puzzle, et l’intrigue avance avec une précision remarquable. La série réussit à maintenir un suspense constant tout en prenant le temps d’explorer la fragilité et la psychologie de ses personnages.

Le rythme est parfaitement contrôlé, alternant scènes de réflexion, moments de tension extrême et séquences plus introspectives. L’équilibre est tel que l’on se retrouve happé d’un épisode à l’autre, sans jamais ressentir de lourdeur ou de précipitation.

Au final, Terror in Resonance est un thriller percutant qui traite des traumatismes, de la mémoire et de la rébellion avec une grande sensibilité. Si vous appréciez les œuvres qui mêlent tension, esthétique maîtrisée et réflexion sociale, cet anime est un passage incontournable. Une création courte mais d’une intensité remarquable, qui continue de résonner longtemps après le générique final.

L’avis de Skendolero

Terror in Resonance a ce parfum très particulier des thrillers à énigmes, quelque part entre un Die Hard 3 sous tension et un jeu de piste grandeur nature dans les rues de Tokyo. La série accroche grâce à sa mise en scène millimétrée, son ambiance froide et élégante, et cette idée simple mais efficace : des attentats comme des puzzles, lancés au monde entier. La réalisation de Shinichirō Watanabe est solide, l’animation de MAPPA impeccable, et la musique de Yoko Kanno enveloppe le tout d’une atmosphère presque hypnotique.

Si l’intrigue reste finalement assez lisible et que certaines énigmes se montrent plus ludiques que réellement complexes, la série conserve un vrai pouvoir d’attraction. On avance moins pour être surpris que pour comprendre jusqu’où Nine et Twelve veulent aller, un peu comme dans ces films où l’on connaît déjà les règles du jeu, mais où le plaisir vient du rythme et de la tension. L’arc de Five, plus excessif et très “cinéma d’action” apporte aussi une montée en intensité qui empêche la série de s’installer dans un simple face-à-face trop sage.

Il y a aussi, en toile de fond, un propos indéniablement fort. Sans trop en dire, Terror in Resonance parle de mémoire, de responsabilité collective, d’enfants brisés par des systèmes qui préfèrent oublier leurs fautes. Un message qui résonne particulièrement dans le contexte japonais, et qui donne à la conclusion une dimension tragique, presque sacrificielle.

Sans atteindre le statut culte des grandes œuvres de Watanabe, Terror in Resonance reste une série marquante par son ambiance, sa musique et son sujet. Une série courte, mais sincère, qui traite le terrorisme comme un spectacle de pistes et de symboles, et qui mérite clairement d’être vue pour ce qu’elle propose, plus que pour ce qu’on aurait voulu qu’elle soit.

Rendez-vous le mois prochain pour notre nouvelle reco du club anim’. Et si vous avez des propositions n’hésitez pas à nous le dire en commentaire ou sur nos réseaux.