Gaming
Payday 3 : un énième fiasco de sortie de jeux vidéo
La sortie de Payday 3 ne s’est pas passée comme prévu, et les gamers ont en ras-le-bol.
Jeudi 21 septembre la suite tant attendue de Payday 2 était enfin disponible pour tous – enfin pour ceux qui n’avaient pas payé 30€1 de plus pour y jouer plus tôt mais ça c’est un autre débat – et il est malheureux de constater que c’est une nouvelle fois un fiasco.
La raison ? Des serveurs incapables d’encaisser le coup des nombreuses connexions et qui, après plusieurs jours, sont toujours incapables d’accueillir le flux de joueurs désireux de jouer. Ainsi, tous les joueurs ont pu que contempler le menu principal en espérant, en vain, qu’une partie se lance, et n’ont eu qu’à quitter le jeu après avoir patienté des heures dans l’espoir d’enfiler le masque. A défaut d’avoir des serveurs potables, les studios auraient pu prévoir tout simplement un monde offline, permettant aux joueurs d’accéder au jeu en faisant fi des serveurs onlines.
Des day one injouables : une routine ?
Mais force est de constater que cette sortie loupée n’est pas exceptionnelle, bien au contraire. Rares sont les jeux qui offrent une expérience de jeu optimal le jour de leur sortie, ou pour ainsi dire, qui sont simplement « jouables » day one. De nombreux jeux ont souffert d’un lancement catastrophique et ont mis des mois, voire des années, avant de s’en remettre. On peut évidemment penser à Cyberpunk 2077 sorti en Décembre 2020, qui a été un fiasco complet et qui a même failli faire couler la boîte CD Projekt.
Mais depuis plusieurs années il est devenu normal de recevoir des jeux injouables à leur sortie, ou pire, tout simplement pas fini. Combien de jeux en accès anticipé avons pu nous voir défiler, suivi d’une collection de DLC, tous payants, qui viennent « ajouter du contenu exclusif » alors que, soyons honnêtes, ils viennent ajouter des éléments de base au jeu ? Combien de MAJ régulières de plusieurs gigas subissons-nous tous les quatre matins et viennent saper notre plaisir de jouer ?
Vous vous souvenez quand on mettait le disque dans la console et qu’on avait pas une MAJ de 150go à installer avant de pouvoir jouer ? Papi Doud s’en souvient.
« C’est pas moi, c’est eux! »
À qui la faute ? Impossible de savoir vraiment car tout le monde se renvoie la balle aussitôt pointé du doigt. Si l’on s’en prend aux développeurs, ils s’empressent de rejeter la faute aux actionnaires qui les pressent afin de sortir les jeux toujours plus tôt. D’autres personnes accusent une demande trop forte des joueurs en soif de nouveautés constante, au détriment de la santé des petits studios (c’est dans ces secteurs qu’existent les plus gros turnover d’employés), et les journalistes s’en prennent aux consommateur qui sont de plus en plus exigeants.
Quoiqu’il en soit, les solutions restent les mêmes : arrêter de précommander, d’acheter les early access, de payer les DLCs des jeux en early access, d’acheter day one et attendre quelques temps les avis et les maj… car oui, se hyper pour la sortie d’un jeu est désormais proscrit, et c’est bien dommage.
- L’édition « Silver » (70€) et « Gold » (90€) vous permettaient de jouer 2 jours avant la sortie officielle. ↩︎