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Coups de coeur

Quand Yuto Suzuki et Tatsuki Fujimoto font leur cinéma🎬

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Tel Vegetto, il n’y a rien de plus plaisant quand deux passions fusionnent. A la veille de l’ouverture du Festival de Cannes. On enfile nos perles potaras et c’est partie pour un article mi-manga / mi-cinĂ©ma ✨👀

Le cas Yuto Suzuki : Kanaguri de Sakomoto Days et… ACTION! 🎬

A la base, si j’ai commencĂ© Sakomoto Days, superficiel comme je suis, c’Ă©tait uniquement Ă  cause des covers que je trouvais vraiment très classe. Depuis, je me suis rendu compte que Sakomoto Days ce n’Ă©tait pas uniquement des belles covers et que Yuto Suzuki Ă©tait un mangaka Ă  suivre qui a, Ă  prĂ©sent, toute mon attention. Douze tomes plus tard, le style du mangaka opère toujours sur moi. L’Ă©volution du scĂ©nario, des arcs et l’entrĂ©e en scène de nouveaux personnages font de Sakomoto Days, une de mes lectures prĂ©fĂ©rĂ©es du moment et un shonen très prometteur.

L’introduction du personnage de Kanaguri est, pour moi, un moyen qu’emprunte Yuto Suzuki pour nous parler de cinĂ©ma et, j’imagine, de sa passion pour le 7ème Art au travers de ce personnage. Kanaguri, ancien membre de l’Ordre, est prĂ©sentĂ© comme un « rĂ©alisateur cĂ©lèbre pour ses thrillers. Le cinĂ©ma est tout pour lui ». On le voit très rapidement au chara design de ce personnage. Une Ă©charpe façon pellicule de film, une coupe de cheveux rasĂ©e faisant apparaitre une bobine de film, oui clairement le doute n’est pas permis.

La reprise d’une scène d’un film oscarisĂ©

Au sein du tome 12, le chapitre 102 (intitulĂ© « dernière sĂ©quence » lĂ  oĂą j’aurai traduit « dernière sĂ©ance » pour rester dans le thème du cinĂ©ma) est composĂ© de nombreuses rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques et c’est juste un plaisir Ă  la lecture . Je suis fascinĂ© de voir des mangakas mĂ©langer rĂ©cit et cinĂ©ma ! Le chapitre 102, oĂą on retrouve le personnage de Kanaguri jeune, montre un passage du film (sans le citer) « Vacances romaines ». Une comĂ©die romantique de William Wyler de 1953 avec notamment Audrey Hepburn et Gregory Peck. Film qui a remportĂ© 3 Oscars svp. Le passage que l’on retrouve dans le manga correspond Ă  la scène oĂą les personnages vont voir « La bouche de la VĂ©rité ». Une attraction cĂ©lèbre de Rome.

Ci-dessus la scène du film visible dans le manga et ci-dessous l’extrait du film que regarde Kanaguri.

Je suis assez fascinĂ© par cet aspect du chapitre. MĂŞme si ce film a remportĂ© 3 Oscars, mĂŞme fan de cinĂ©ma, encore faut-il le connaĂ®tre. Personnellement, je l’ai vu pour la première fois il n’y a pas si longtemps que ça… Alors qu’un mangaka utilise une des scènes du film pour l’inclure dans un de ses chapitres, j’adore.

Une planche, des références

En faisant, un « arrêt sur image » à la première page du chapitre 102, on peut également voir différentes références cinématographiques.

Outre, les figurines issues de l’univers de Star Wars, dans la bibliothèque, on distingue sur la droite 3 autres figurines : le tueur en sĂ©rie de Scream, Chucky et Jason. Une Ă©tagère spĂ©ciale films d’horreur. Enfin, sur la table, le mug reprend l’affiche du film Orange MĂ©canique de Stanley Kubrick.

Egalement, au cours de son combat contre Sakomoto, Kanaguri nous sort quelques répliques bien référencées. On a notamment le droit à du « Haute-voltige », film de 1999 avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones.

Ou encore à du « Taken », de 2008 pour le premier film de cette trilogie, avec Liam Neeson.

Le cas Tatsuki Fujimoto : de Fire Punch Ă  Adieu Eri et… ACTION!🎬

Bien avant de dĂ©couvrir et d’apprĂ©cier Yuto Suzuki, c’est sur le travail de Tatsuki Fujimoto que je me suis arrĂŞtĂ©. DĂ©couvert via la partie 1 de Chainsaw Man, et après un dĂ©but hĂ©sitant soyons franc, je n’ai pas pu dĂ©crocher. J’ai tout d’abord enchainer avec Fire Punch puis les diffĂ©rents one shot disponibles chez Crunchyroll afin de dĂ©couvrir son travail. La relation avec le 7ème Art est rapidement prĂ©sente dans l’Ĺ“uvre de Tatsuki Fujimoto. Au travers du personnage de Togata dans Fire Punch, puis atteint un point d’orgue avec le one shot : Adieu Eri.

FIRE PUNCH : Une première déclaration

Dans Fire Punch, nous ferons connaissance de Togata. Un des personnages principaux extrĂŞmement complexe et intĂ©ressant Ă  plus d’un titre selon moi. Ce personnage ne vit que pour le cinĂ©ma et dĂ©cide de rĂ©aliser le meilleur film jamais tournĂ©. Togata prendra pour personnage principal le personnage d’Agni, afin d’en faire le hĂ©ros de son film : Fire Man.

ADIEU ERI : « La » déclaration

Dans « Adieu Eri », nous ferons cette fois la connaissance de YĂ»ta. Adolescent mordu de cinĂ©ma, qui, après le dĂ©cès de sa mère, recnontrera Eri, personnage mystĂ©rieux, qui lui redonnera en quelque sorte goĂ»t Ă  la vie et au 7ème Art. Je trouve que dans ce one shot, troublant et touchant, il y a une vraie dĂ©claration d’amour de Tatsuki Fujimoto pour le cinĂ©ma. Cela est particulièrement vrai au travers des planches. Certaines sans dialogues, oĂą nous observons uniquement les personnages visionner un film et oĂą les dialogues et les Ă©motions passent uniquement via les mimiques du visage ou la position dans le canapĂ©. Autre « figure de style », et ça j’ai adorĂ©, c’est lorsque le dessin est « flou » pour symboliser les mouvements de camĂ©ra ou les tremblements de YĂ»ta quand il filme avec son tĂ©lĂ©phone portable. RĂ©aliste jusqu’au bout dans son approche, l’immersion n’en est que plus renforcĂ©e !

En bref, en tant qu’amoureux du cinĂ©ma c’est un vrai plaisir de suivre le travail de mangakas comme Yuto Suzuki et Tatsuki Fujimoto. De retrouver, au travers de leurs Ĺ“uvres, leur passion pour le cinĂ©ma. En essayant de dĂ©nicher ici et lĂ  les rĂ©fĂ©rences quand ces dernières ne sont pas explicites !

Avatar I am Sebastian Pean
IAmSebastianPĂ©an

Hunter Collector

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