Culture
9 Faits sur Les Geishas Que Vous Ignorez Peut-être
Découvrez l’univers fascinant des geisha à travers 9 faits essentiels qui démystifient ces icônes culturelles japonaises, entre tradition, art et histoire
1. Les geishas ne sont pas des prostituées mais des artistes.
Les Geishas sont nées dans le quartier des plaisir à l’époque Edo, mais n’ont jamais proposés de services pour adultes disons. Elles sont hautement formées dans les arts du divertissement tels que la danse, la musique, la conversation…
2. Les Oiran ne sont pas des geishas
Elles étaient des prostituées de haut rang, distinctes des Yuuro, qui étaient des courtisanes ordinaires. Les Oiran maîtrisaient les arts traditionnels japonais et avaient le privilège de refuser des clients. Leurs tarifs étaient très élevés, ce qui les rendait inaccessibles pour la plupart, contrairement aux geishas, dont les services étaient plus abordables, ce qui a contribué à leur popularité.
3. Les geishas changent de fleurs dans leurs cheveux à chaque mois.
Voici un aperçu des mois et des fleurs associées :
- Janvier : Pin
- Février Prunier
- Mars : Colza
- Avril : Cerisiers
- Mai : Glycine
- Juin : Œillet
- Juillet : Éventail (oui!)
- Août : Mysanthe
- Septembre : Platycodon
- Octobre : Chrysanthème
- Novembre : Erable
- Décembre : Maneki
4. La coiffure : le Shimada
Certaines peuvent avoir recours à l’utilisation d’une perruque de haute qualité. La préparation d’une telle coiffure dure plusieurs heures. Les femmes dorment alors sur des coussins spécifiques pour ne pas se décoiffer. Et oui ! Les Geishas dorment avec leur coupe de cheveux.
Elles peuvent garder cette coupe 1 semaine. Elles dorment avec un oreiller traditionnel qu’on appel un Takamakura.
5. On appelle les apprenties Geishas des MAIKO.
Le terme « Maiko » (舞妓) se décompose en deux kanjis :
– 舞 (Mai) : Signifie « danse ».
– 妓 (Ko) : Signifie « enfant » ou « jeune fille », mais historiquement, ce kanji pouvait aussi être utilisé pour désigner une femme qui divertissait, souvent dans le cadre d’arts traditionnels.
Ainsi, Maiko se traduit littéralement par « jeune danseuse ». Dans le contexte des geishas, une Maiko est une apprentie geishas qui se concentre sur l’apprentissage des arts traditionnels japonais, notamment la danse, avant de devenir une geishas (芸者) pleinement formée.
On différencie les gesihas des apprenties geishas de la façon suivante :
Au niveau du maquillage, les Maiko ne se maquillent que la lèvre inférieur en rouge et mettent progressivement de la couleur sur la lèvre supérieur au cours de leur apprentissage.
Elles mettent du rouge sur leur yeux (côté extérieur) et du rouge sur leurs sourcils, ce que ne font pas les Geishas.
Pourquoi cette différence ?
Le maquillage vif et coloré des maikos symbolise la jeunesse, l’apprentissage et l’énergie. C’est une étape où elles se distinguent par un style plus exubérant.
Le maquillage plus discret des geishas matures symbolise l’expérience, la maîtrise et l’élégance. Le style est plus raffiné, marquant la transition vers une femme accomplie dans son art.
6. A Kyoto, les Geishas s’appellent les Geiko.
Kyoto est l’ancienne capitale impériale du Japon et a longtemps été le centre de la culture japonaise traditionnelle. La ville a préservé de nombreuses traditions anciennes, y compris son propre dialecte et ses coutumes, qui sont différents de ceux de Tokyo et du reste du Japon. L’utilisation du terme « geiko » à Kyoto est une manière de préserver cette distinction culturelle et de souligner l’authenticité et l’ancienneté des traditions qui y sont pratiquées.
7. Les Geishas ne se maquillent pas la nuque pour la raison suivante
La nuque est considérée comme une partie du corps très sensuelle. Ne pas la maquiller c’est attirer le regard vers elle. Egalement, selon certains dires, à l’époque lorsque l’on s’éclairait à la bougie, les japonais voulaient créer un effet d’optique sur la nuque des femmes, afin de la faire apparaître plus longue. Y reproduire deux V (ou 3 V pour les apprentis) permet d’affiner la nuque, et la rendre davantage séduisante.
8. Il existait des geishas hommes.
On les appelait « Taikomochi » ou « Hokan »
À l’origine, ils étaient des artistes et des conteurs qui divertissaient les clients dans les banquets et les maisons de thé, souvent avec des récits humoristiques, des danses, et de la musique. Mais à partir du 18ème siècle, et avec l’essor des femmes Geishas, leur présence est devenue marginale à côté de celles-ci.
9. La décroissance
En 1920, on comptait plus de 80.000 geishas. Aujourd’hui il y a en entre 1000 et 2000. A l’époque, les jeunes filles étaient prédisposées à devenir Geishas. Aujourd’hui elles le sont par choix. Cela demande beaucoup de sacrifices.