Crying Freeman – Une symphonie sanglante et romantique

Crying Freeman est un manga de Kazuo Koike (scénario) et Ryōichi Ikegami (dessin). Ce seinen culte des années 80 récemment réedité chez Glénat nous plonge dans un tourbillon d’action, de romance et de tragédie..

Le Synopsis

Le tueur aux yeux de pluie

Tueur japonais au service de la mafia chinoise des 108 dragons, il a pour nom de code “Freeman”. Après chaque meurtre commis, il laisse couler des larmes. Quel secret dissimulent-elles ? C’est au travers de sa rencontre avec une jeune femme en quête d’amour que Freeman découvrira qui il est vraiment…

Après Sanctuary, Ryoichi Ikegami revient avec une autre de ses séries emblématiques : Crying Freeman. Cette saga en cinq volumes avait déjà eu les honneurs d’une adaptation cinématographique par Christophe Gans, le réalisateur du Pacte des loups. Avec cette édition Perfect, l’œuvre mythique revient en grand format et avec des pages couleurs. Vous n’aurez plus aucune raison de passer à côté de ce monument.

Mon Avis

Crying Freeman, seinen culte des années 80 signé Kazuo Koike (scénario) et Ryōichi Ikegami (dessin), nous plonge dans un tourbillon d’action, de romance et de tragédie. L’histoire suit Yo Hinomura, un tueur à gages qui pleure lorsqu’il assassine. Sa rencontre avec la douce Emu O’Hara bouleverse son existence, le confrontant à son passé et à la possibilité d’une vie paisible.

Un héros tiraillé entre deux mondes

Le scénario de Koike tisse une toile complexe et addictive, où chaque assassinat est un puzzle menant à un mystère plus grand. Les personnages secondaires, tous charismatiques et torturés, contribuent à la richesse de l’intrigue. Les combats, chorégraphiés avec précision par Ikegami, sont d’une violence crue et esthétique, ponctués de moments de grâce et de tension psychologique.

Yo est un personnage fascinant, tiraillé entre sa nature d’assassin et son désir d’amour et de normalité. Son tatouage, symbole de sa malédiction, devient un élément central de l’histoire, le liant à son passé et à ses victimes. Emu représente la lumière dans sa vie sombre, un phare d’espoir qui le guide vers la rédemption.

Le trait d’Ikegami est immédiatement reconnaissable. Son style réaliste et détaillé donne vie aux personnages et aux décors, créant une atmosphère sombre et sensuelle. La violence est omniprésente, mais jamais gratuite, toujours au service de l’histoire et du développement des personnages.

Crying Freeman est un manga culte et inoubliable, une véritable symphonie sanglante et romantique qui continue de fasciner les lecteurs depuis plus de 30 ans. C’est un seinen incontournable pour les amateurs d’action, de romance et de tragédie. Une lecture intense et addictive qui vous laissera une impression durable. Un véritable coup de cœur !

MA NOTE : 17,5/20